Les pétroglyphes de Pusharo nous signalent ces deux citadelles de façon précise. Nous avons ainsi, au fil des ans, réussi à identifier une bonne douzaine de sites naturels -des fleuves, des montagnes, les « pyramides » de Paratoari, etc.-, ou des sites archéologiques, tels que Mameria, Cusco… et enfin le site principal, directement lié aux pétroglyphes de Pusharo : Païtiti.
Au début de l’année 2007, en effet, nous repérons sur la roche un ensemble de figures qui nous laissaient penser qu’il pouvait s’agir d’un grand centre de population, comme pourrait l’être Païtiti. L’endroit en question devait se trouver, d’après nos estimations, quelque part au nord-ouest des pétroglyphes et au nord-nord-est des « pyramides » et de la petite cité inca de Mameria, découverte en 1979 par mes amis Nicole et Herbert Cartagena.
En décembre 2008, un peu avant Noël, je mets sur pied une opération de reconnaissance aérienne de la zone en question. L’objectif principal de ce survol était d’étudier la configuration générale de la zone, de repérer l’endroit d’un futur camp de base… et puis avec un peu de chance, je pensais sans le dire qu’il serait peut-être possible de repérer quelque chose, ne serait-ce qu’un morceau de mur…
Ce survol va se révéler d’une importance capitale. Nous effectuons en effet une reconnaissance à basse altitude à bord d’une alouette et, dans la zone que nous avions pressentie comme pouvant abriter un site archéologique important, nous repérons des dizaines de murs, des fenêtres, des portes trapézoïdales, des escaliers, etc. Nous ne pouvions y croire !
Nous observons la présence d’un site immense et certains indices architecturaux semblaient montrer qu’il s’agissait d’une chose monumentale. L’étendue des vestiges que nous repérons nous donne à penser qu’il s’agit d’un grand site inca. Par comparaison, Machu Picchu fait 700 à 800 mètres de long. Or, nous détectons la présence de vestiges sur près de trois kilomètres ! Et ce que l’on peut entrevoir n’est sans doute que le haut de l’iceberg. La grande majorité du site est sous la végétation. Et de quel site pourrait-il s’agir sinon de celui que nous recherchons depuis toutes ces années ? Pour mon groupe et pour moi, c’est un véritablement rebondissement !
Pour plus de détails sur les dernières expéditions de Thierry Jamin et les découvertes de son équipe : voir son prochain livre, à paraître bientôt aux éditions du Cherche Midi…
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